Des nacres et des épaves

Une équipe de spécialistes d’archéologie sous-marine a travaillé sur l’épave de « La Thérésa » lors d’une mission d’exploration du 12 au 26 mars 2022 dans la rade de Saint-Pierre.Les archéologues ont procédé à des plongées à 20 mètres, dans le but de dégager les éléments de coque et de mobilier du navire coulé par l’éruption du 8 mai 1902. Cette mission fut l’occasion pour une des équipes de faire un inventaire du fond de la rade depuis le centre nautique jusqu’à la Guinguette. Ils ont pu se rencontre compte de la présence abondante d’herbiers sur le fond, dans lesquels on trouve des nacres (comme des huitres ou des moules). La présence de ces coquillages est le signe d’une très bonne qualité des eaux, puisque la nacre filtre l’eau. Il y en a beaucoup à la Guinguette, à la Paillotte et au centre nautique, à la Galère. Néanmoins, elles sont moins présentes à la Guinguette à cause vraisemblablement de l’effort de pêche. La concentration la plus importante est à la Galère et à la Paillotte.

S’agissant du bilan archéologique,  les experts ont travaillé sur la Thérésa, mais le Terreneuvier (pour la pêche à la morue) n’a pas été précisément identifié.Quelques jarres d’Aubane ont été trouvées (pièces de porterie), mais des problèmes de logistique ont empêché les plongeurs de compléter leurs investigations. Les recherches se sont concentrées sur la proue du navire. Prochaine étape : Guy Lanoix de l’Université des Antilles, partenaire de cette mission a la charge de poursuivre la mission.